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Etude, promotion et sauvegarde du patrimoine de la province de Soule en Pays Basque, de la préhistoire à nos jours

Archives du tag “patrimoine”

Le décor sculpté de l’église de Ste-Engrâce

Eglise de Ste-EngrâceLa Soule fait exception dans le Pays basque nord pour la richesse de son patrimoine roman. En effet on compte dans les limites historiques de la province une douzaine d’églises en partie ou totalement romanes. Celle de Sainte-Engrâce est remarquable à plusieurs titres. Le visiteur est d’abord frappé par la majesté du site, l’étonnante harmonie entre les formes robustes de l’édifice, et les montagnes, les canyons, les longs versants boisés qui l’entourent et lui servent d’écrin. Ste Engrâce est remarquable également pour son histoire qui s’étend sur plus de mille ans. Mille ans de vie paisible marqués par le rythme des saisons et les déplacements des troupeaux. Mille ans aussi de prospérités et de décadences, de procès, de violences et d’invasions diverses. Sainte Engrâce c’est enfin son église avec un magnifique décor sculpté.

Voir l’article de Robert Elissondo

L’église de Larrau à travers les siècles

Vendredi 16 septembre à Larrau, devant un public peu nombreux, mais particulièrement intéressé, Valérie Steunou étudiante à l’université de Pau a présenté les résultats de son travail de Master sur le village et l’église St Jean Baptiste. Elle commence actuellement une thèse sur l’art gothique tardif dans les Pyrénées occidentales. Robert Elissondo a apporté quelques informations sur les chemins de Saint Jacques et leur réalité historique.
Voir le compte rendu de la conférence par Robert Elissondo

Charritte-de-Bas, une histoire de Chocolat

La fabrication du chocolat est une activité ancienne en Pays basque. Elle n’a pas été pratiquée seulement à Bayonne et sur la côte. Dans la première moitié du XXe siècle une petite chocolaterie s’est développée à de Charritte-de-Bas,  non loin de la centrale hydroélectrique sur le gave de Mauléon dont elle tirait son énergie. Les chocolats de Navarre puis les chocolats Orona ont réjoui bien des palais.
Voir l’article de Michèle Etchegoyen.

Une Hirondelle de Mauléon, Gaby Pascualena

Mauléon doit beaucoup aux Espagnols qui ont travaillé dans les usines d’espadrilles au tournant du XIXe et du XXe siècle. Parmi eux les Hirondelles. C’était le surnom français (en espagnol
Golondrinas et en basque Ainerak) des jeunes filles et femmes venant d’Aragon et de Navarre comme main d’œuvre saisonnière. Au cours de la conférence donnée à Gotein en septembre 2010 sur le thème hommes et aux femmes qui ont fait la Soule,  Joël Larroque a évoqué le souvenir d’une des sces ouvrières Gaby Pascualena qui fêtait ses 100 ans en 2000.

Voir son article

Joël Larroque

Agosti Xaho

Né à Tardets en 1811, Agosti Xaho n’a pas eu la notoriété qu’il aurait sans doute méritée. Il est vrai qu’il se démarque des autres personnalités remarquables de l’histoire basque par ses opinions révolutionnaires et anticléricales. A la fois poète, journaliste, homme politique, Xaho est partisan de l’indépendance et de l’unité des Basques un demi siècle avant la naissance officielle du nationalisme basque.
Voir l’article de Robert Espelette

Cinq générations de meuniers et de propriétaires de moulins

Les Etchegoyhen sont d’abord meuniers au service du marquis de Charritte. A la fin du XIXe siècle, ils deviennent gérants du moulin de Montréal à Mauléon, avant d’en devenir propriétaires. Voici la chronique de cinq générations d’hommes et de femmes qui ont vécu au bruit des chutes d’eau et des meules, racontée par Michèle Etchegoyhen.
Voir l’article

Moulin de Montréal à Mauléon

Joyaux romans de Haute Soule

La Haute Soule a conservé huit églises romanes. Elles sont distantes parfois de quelques centaines de mètres les unes des autres. Une telle densité est plutôt rare. Elle correspond à la structure de l’habitat : dans les fonds de vallée un semis de villages très rapprochés et parfois minuscules. Cette disposition se retrouve en Navarre et dans plusieurs vallées des Pyrénées : vallée d’Aure, ou en val d’Aran. Les petites chapelles romanes sont là bas aussi nombreuses.

La chapelle romane d’Alçabéhéty

En Haute Soule, à côté d’églises relativement grandes telles Sainte-Engrâce ou Haux, il existe des monuments plus modestes qui frappent le visiteur par l’unité de leur style, leur sobriété, leur intégration dans le paysage. Certains ont traversé les siècles presque intacts, d’autres ont été plus ou moins remaniés. Ils sont le témoignage du dynamisme de notre vallée au XIIe siècle et de son ouverture aux échanges humains et culturels. Une douzaine de membres de notre association ont visité ces petits villages avec leurs églises, le 3 juillet dernier. Ils croyaient les connaître, ils sont allés de surprises en découvertes. Voir l’article de Robert Espelette. Photos Allande Dascon

Robert Elissondo

Souvenirs de l’école de Sibas

J’ai appris à lire et à écrire dans la petite
école située à mi-chemin entre Alos et Sibas. Les Alostars
montaient la côte, les Sibastars la descendaient pour se retrouver,
garçons et filles, grands et petits, dans la même salle de classe.

Les souvenirs ne vieillissent pas.
L’odeur du tablier tout neuf, celle de la salle de classe, bois et
poussière, l’encre et l’eau de Javel. Les bruits proches ou
lointains qui nous arrivaient au printemps par la fenêtre ouverte,
et dans la classe la mélopée de la table de multiplication récitée
en choeur et le crissement de la craie sur le tableau.

Il y avait dans la cour un grand
tilleul aux branches accueillantes. Au printemps, c’était le lieu
de nos ébats. A la récréation nous grimpions sur l’arbre. Chacun
y retrouvait son coin. Nous y avions établi nos maisons, nos
propriétés. A califourchon sur les branches, nous y retrouvions nos
rêves.

Quant à moi j’ai gardé dans ma
mémoire des images. C’est mon moyen de communication ; elles
peuvent parler sans parole.

Maddy Cornu

Maddy Cornu a participé à notre dernière exposition « autrefois l’école » en réalisant une quinzaine de dessins et de gouaches. Elle y représente ses souvenirs d’enfance à l’école communale de Sibas.

Ne nous trompons pas de Mauléon

Il existe quatre Mauléon en France. Quand on trouve ce nom dans un document ancien il faut prendre garde à ne pas se tromper de ville. Il ne s’agit pas nécessairement de Mauléon en Soule. Cet article de Joël Larroque explique l’origine des différents « Mauléon » et revient sur une erreur historiographique.
Voir l’article de Joël Larroque

René Elissabide (1889-1967) inventeur et entrepreneur

Voici la biographie d’une figure marquante du patronat mauléonnais, un symbole de l’époque de l’industrie de l’espadrille. Entrepreneur aux idées novatrices, il a atteint une notoriété nationale, mais il a connu aussi la faillite. Mondain, aimant la publicité, exigeant avec ses ouvriers mais les payant mieux que les autres patrons, René Elissabide a eu incontestablement une vie très active.
Voir l’article de Robert Espelette.

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