Que savons-nous de Benat Mardo ?
Hélas ! la poésie de cet improvisateur extraordinaire a été malheureusement perdue, ce qui désole Chaho, exagérant en déclarant que « 20 volumes ne contiendraient pas ses œuvres s’il avait eu un sténographe avec lui dans les séances poétiques qu’il donnait en toute occasion » (selon son livre Biarritz, 1855, chapitre Les Bardes p.155), toutes ces oeuvres étant perdues parce que non publiées et seulement confiées à la mémoire de ses auditeurs (selon( Chants Populaires du Pays Basque , Sallaberry, 1870) Sallaberry, dans son livre Chants populaires du Pays Basque, 1870, p.409).
Mais ce n’est qu’en cet été 2012 que Joël Larroque trouve plus de renseignements sur la situation familiale et professionnelle de Beñat MARDO grâce à la mise en ligne internet des registres paroissiaux par les Archives Départementales des Pyrénées Atlantiques.
Cher M. Larroque:
J’ai trouvé votre article sur Beñat Mardo (Bernard d’Erreque) il y a quelques années mais j’y reviens périodiquement, toujours en appréciant la culture basque. Vous serez peut-être amusé de voir que je suis un descendant direct de Lucie d’Erreque qui a épousé Pierre Escande. Ma chère grand-mère était Adela Escande. Ces Escande ont émigré en Argentine.
Je suis le généalogiste de la famille et en 2006 j’ai visité Soule, y compris Mauleon, Barcus et Esquiule, mais malheureusement je ne savais pas alors à propos de vous et de vos visites de la région. Je suis médecin neurologue et j’habite aux États-Unis mais j’espère que je reviendrai parfois sur votre terre.
J’ai dû vous remercier infiniment pour l’enrichissement apporté par votre article et d’autres contributions.
Cordialement,
Carlos Zubillaga
czubi@verizon.net