Les tombes des Souletins morts pour la France
Sur la carte que nous proposons, vous pourrez voir que les tombes des Souletins morts pour la France au cours de la 1ère guerre mondiale dessinent, depuis plus d’un siècle, ce qui fut la ligne de front. De la mer du Nord à la frontière suisse, les nécropoles se succèdent.
Cependant, bon nombre de soldats ne sont pas enterrés près du front et ce pour diverses raisons : les corps de certains ont été rapatriés à la demande des familles, d’autres sont décédés dans des hôpitaux situés à l’intérieur du pays et ont été enterrés sur place. Quelques-uns ne sont pas en France, on trouve également des tombes de Souletins en Belgique, en Italie, en Macédoine du Nord, en Grèce et en Turquie.
Rappelons que à peine plus de la moitié des soldats tués lors du conflit ont une sépulture.
IKERZALEAK 
Egun on
Merci pour ce travail de recensement rendant hommage à tous ces jeunes paysans sacrifiés. Beaucoup reposent loin de leur village, dans des nécropoles car les familles pauvres n’avaient pas les moyens de rapatrier les corps… Même leurs noms ont souvent été « massacrés » sur les monuments funéraires !
Bonjour,
Merci pour votre commentaire. C’est vrai que la plupart des soldats Souletins reposent loin de chez eux, cependant ce n’est pas lié une question financière. En effet, la loi du 31 juillet 1920 a créé un service de restitution des corps, le transport et la ré-inhumation étaient aux frais de l’Etat. Peut-être certaines familles n’ont pas été au courant du dispositif.
Il y a par contre un avantage à être inhumé dans une Nécropole Militaire, c’est la garantie de voir la tombe protégée et entretenue. Ce n’est malheureusement pas toujours le cas des tombes de soldats morts pour la France dans les cimetières de nos communes, même si, légalement, ce sont des concessions à perpétuité.
Bonne journée.
Max DALIER
je ne suis pas basque mais de voir la dispersion des corps est réellement émouvant. Au cimetière de Mauléon il y en a un mort à 18 ans. Lorsque je m’y rends pour l’entretien de la famille de mon épouse, je lui rends visite…il avait l’âge de mon père, parti lui aussi mais qui est revenu à Toulouse en ayant laissé une partie de son corps à Verdun ! A tous ces belligérants, ces abrutis qui tuent pour rien, j’aimerai qu’on leur fasse faire un grand voyage de visite….